S’emparer avec envie d’une boîte de pastels et se fier du bout des doigts à une imagination toute géométrique :
point de départ d’une carrière côté toile…
Collaboratrice pendant près de vingt ans au sein d’une compagnie aérienne européenne, elle laisse sa curiosité de voyageuse s’épanouir dans le monde entier. San Francisco, Québec et Pékin – où elle séjourne de longs mois – ont savamment laissé leurs empreintes colorées.
Son perfectionnement auprès de l’École Cépiade marque un retour à ses premiers amours, les pastels, mais aussi un attrait définitif pour les peintures matiérées sur toile.
Fugues colorées et maîtrisées à la fois, images souvenir, instantanés de lumières vues et senties : vient le moment où tous ces reflets d’un monde immédiat ne forment plus qu’un…
Tous les gris, tous les bruns, le beige et le violine se mêlent alors sans complexe, fruits d’un imaginaire audacieux.
Depuis quelque temps, Catherine Coudeville-de Langhe partage son temps entre Paris et Marrakech.
Sa devise, elle, demeure quel que soit l’endroit : le modèle ne s’impose jamais, il se donne à deviner.